Lanfeust de Troy

Lanfeust de Troy

Ça prend la forme d’un coup de fil des Editions Hachette. Ils cherchent quelqu’un pour la novélisation de Lanfeust de Troy, le célèbre best-seller de la bande dessinée. Ils ont entendu parler du duo d’auteurs auquel je participe. Nous effectuons des essais. Le courant passe avec Arleston, le papa scénariste de Lanfeust, et on nous donne le feu vert.

C’est parti.

Huit tomes paraissent, plus une version « jeune adulte » qui connaîtra un certain succès. Je pourrais m’en contenter, seulement voilà : la novélisation, le travail en tandem, le médiéval fantastique, ça ne suffit pas à calmer la joyeuse tempête qui vient de se lever sous mon crâne. J’ai besoin d’une écriture plus solitaire, de quelque chose qui me ressemble. Une porte s’est ouverte sur un espace de liberté, et cette porte, je n’ai aucune envie de la refermer aussi vite. Alors je me mets à travailler d’arrache-pied. Stephen King me dit dans son manuel d’écriture qu’il n’y a pas de secret, « il faut lire beaucoup, écrire beaucoup ». Étudier minutieusement la façon dont travaillent les pros. Disséquer, copier, apprendre. Mais aussi savoir suivre son instinct.

Bref, nourrir l’écriture de ses propres sentiments et ne pas avoir peur de foncer.

Stephen King est là depuis mes premiers frissons, à l’âge de huit ans. Ce type sait sûrement de quoi il parle.

Je fonce

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